Forum FFG - Jeu de Go

Formule revue.
L'électronique et le papier génèrent des usages différents : il faut les penser en complémentarités.
Donc ils fonctionneront avec des contenus différents.
On peut envisager l'un plus distancié et l'autre plus convivial & collant à l'actualité ?
A voir quel support électronique ou pailler correspond le mieux aux fonctions respectives ?

Bon, ce sont des "réponses de normand" certes, mais c'est aussi une condition de la créativité et de l'amplitude des solutions.

• Revue papier :
Pour le format, on peut envisager de passer à un format plus petit.
Le A5 a une histoire ce fut celui de la revue initiale.
Il favorise le réflexe de collection.
En noir et blanc (+ avec une couleur d'accompagnement en intérieur ?),
Couverture : + une couleur d'accompagnement ou quadri mais dans une recherche de sobriété.

Il y a aussi des formats de revues littéraires et théoriques qui se situent entre le A5 et le A4.

Le A4 actuel ressemble à une infinité de revues associatives, il ne s'en distingue pas.
Il traduit une forme de convivialité certes. Il permet des mises en pages foisonnantes.
Mais n'est pas ressenti comme précieux, "collector".
Il est moins pratique et solide, pérenne dans le temps.
Il est aussi moins "distancié".

Voir aussi la nécessité de principes de mise en page qui facilitent le montage, en économisant sur le temps de mise en forme des pages.
(surtout, si il en avait plus, suite au format plus petit et à une différentiation des contenus.

• Net :
Pour "coller à l'actualité", il y a l'électronique, la couleur n'y pose pas de problèmes particuliers, sans surcout.
Par contre les photos traduites en noir et blanc ou bichromie on l'avantage de minimiser les défauts éventuels des originaux, cela peut fonctionner en papier.

• Contenus :
On peut envisager d'ajouter aux contenus dimension culturelle : le go est un art.
La revue doit être aussi une vitrine pour des reconnaissances plus large.
Elle doit donc être accessible aux non-joueurs pour l'essentiel, comme une bonne partie du blog.
Cet aspect implique dans l'idéal une relecture du point de vue d'un lecteur néophyte.

Voilà quelques remarques qui peuvent se contredire certes mais participent de l'état des lieux.

A +

A savoir : dans l'édition, la presse, et le design graphique,on procède à l'aide de "numéro zéro". "Zéro un", "zéro deux".
Où les objections débouchent sur des choix éditoriaux, graphiques, et ou de fabrication.

On peut avoir différentes options étudiées à l'aide numéros zéro; rien ne dit qu'elles ne puissent être complémentaires in fine.
C'est une approche qui permet d'élucider de construire des convergences et éventuellement de trancher entre des options clarifiées.

Il est utile aussi de relever que l'on part en principe d'un lectorat existant pour évoluer vers un autre lectorat. De quelles informations dispose t'on à ce propos ?
Quelles sont les objectifs en terme de lectorat donc, en terme d'interactions avec les évolutions de la fédération.
Quelles ont les valeurs, les axes forts qui déterminent les objectifs de la revue ?

A noter que la composition sociologique, les niveaux de formations et centre d'intérèts du lectorat comptent pour trouver de la publicité et des partenariats.

Donc à défaut de pouvoir me déplacer voici deux questions
- numéros zéros, contraintes, délais, équipes ?
- lectorat passé et visé, a t-on des données, des objectifs ?

Enfin, un grand merci aux précédents animateurs des différentes formules de la revue.

Bon courage à tous.

François, graphiste à Toulouse.

Nous travaillons actuellement sur le compte-rendu du séminaire donc je vous donnerai un peu plus de détails d'ici quelques jours avec sa publication.

Concernant un futur n°0, pour 2012 nous continuons sur l'ancienne formule, la priorité étant de remonter une équipe qui tourne et d'améliorer le fonctionnement.

Pour 2013, suite au vote qui sera fait en AG (mars 2012) concernant la future formule, nous serons certainement amenés à repenser la maquette et le contenu.
Le planning reste à déterminer.

Quand au lectorat, la destination première reste avant tout nos licenciés même si on peut imaginer une plus large diffusion.